En tant que rédacteur placé, de 2002 à 2008, au cœur de l’équipe projet du partenariat exercé par le groupe français de services informatiques Capgemini pour le Biarritz Olympique Pays Basque, il m’a été confié en juillet 2007 par la direction de la communication du partenaire principal, la rédaction d’un dossier-bilan sur ces dix-sept années de contrat entre les deux entités.
Contexte, enjeux, cibles et objectifs, éléments de réflexion, réponses stratégiques, actions, perspectives : les éléments clés sont là, encore fallait-il y donner un peu d’épaisseur humaine dans cet environnement qui certes relevait d’une réalité contractuelle à fort enjeux, mais où la passion avait sa part et où les hommes en présence, destinataires de ce document — nous parlons ici de Serge Kampf, de Marcel Martin et plus tard de Serge Blanco — avaient un niveau d’exigence certain.
Le triomphe de l’envie
Ce document — et plus largement le partenariat auquel il fait référence — a été présenté à ses commanditaires sous la signature « Le triomphe de l’envie ». Laquelle signature, je cite, « a été utilisée pour la première fois en couverture d’un livret de célébration du titre de Champion de France obtenu par le BOPB en juin 2002. Elle a été logiquement réexploitée pour célébrer les titres de 2005 et 2006. Elle est aujourd’hui parfaitement à même de suivre ce partenariat dans ses développements à venir, plus que jamais orientés vers la conquête et le succès.«
Les sous-titres des sept chapitres de ce document attestent de cette volonté assumée de mettre un peu d’affect dans ce partenariat : « Formaliser au mieux notre engagement auprès d’un club champion » ; « Légitimer un projet de sponsoring ambitieux en lui conférant du sens » ; « Savoir œuvrer avec justesse » ; « Prendre en compte la réalité pour orienter notre démarche » ; « Concevoir et énoncer pour plus de résonance » ; « Produire et promouvoir avec cohérence » ; « Optimiser nos actions pour préparer l’avenir ».
Un dossier à résonance forte
32 pages rédactionnelles, maquettées par un graphiste de talent, seront nécessaires à l’expression de ces différents points d’entrée dans ce document.
Vu avec le recul du temps, ce dossier eut d’autant plus de résonance que, à la période de constitution de ce bilan, je cite, « L’image du Biarritz Olympique Pays Basque (était) durablement installée au centre du paysage rugbystique hexagonal et européen». Toute une époque hélas révolue, si on considère d’après l’enquête TNS-Sofrès « Les Français et le rugby » publiée en 2006, que « Six joueurs du BOPB (dans l’ordre Dimitri Yachvili, Serge Betsen, Damien Traille, Imanol Harinordoquy, Thomas Lièvremont, Jérôme Thion) figuraient alors dans les 20 rugbymen français en activité préférés de « l’ensemble des Français » ou « des personnes s’intéressant au rugby » et que « le BOPB figurait alors au troisième rang des clubs préférés des Français« .
D’un point de vue plus personnel, ce dossier eût une résonance plus forte encore, en ceci qu’il consacra une relation professionnelle durable avec les équipes de direction et les collaborateurs de ce projet à haute teneur émotionnelle.
